Quand les think tanks doutent Europe
Philip Whyte du Centre for European Reform (britannique) critique l'expression, popularisée par les euro-sceptiques de son pays, selon laquelle "la Grande-Bretagne s'est enchaînée à un cadavre" et voit son activité économique bridée par les mille contraintes que sait inventer la bureaucratie bruxelloise. On ne saurait bénéficier du marché européen sans en accepter les régulations, explique-t-il. Il y a un domaine où le retrait de l'Europe aurait un effet immédiat : Oxford et Cambridge, destinations prisées par les étudiants européens, verraient leurs effectifs baisser immédiatement. Est-ce bien souhaitable ?