Lune de fiel entre Londres et Bruxelles
"C’est bien là la cause de toutes les difficultés qu’auront ensuite la Grande-Bretagne et l’Europe à accorder leurs violons", estime Simon Tilford, chef économiste du CER, basé à Londres."Si le Royaume-Uni avait, dès l’origine, pris part à la fondation de l’Union, elle n’aurait pas été conçue sur un modèle français très bureaucratique. Par la suite, elle n’aurait pas évolué de la même manière, la question de l’agriculture, par exemple, n’aurait jamais pris une telle place dans son agenda. Et aujourd’hui, la population britannique n’aurait pas à ce point l’impression de se voir imposer des contraintes provenant d’un organe étranger."