Avec Starmer, la promesse d’un Royaume-Uni constructif
Un point de vue partagé par Zach Meyers, du Centre for European Reform : « Parvenir à une intégration économique bien plus poussée sera en tout cas difficile, compte tenu des lignes rouges du parti travailliste - pas de marché unique, pas d’union douanière et pas de liberté de circulation », estime ce chercheur britannique.
Des lignes rouges qui semblent, pour l’heure, infranchissables. Mais « à long terme, il semble inévitable qu’une certaine flexibilité sur ces règles sera essentielle pour contribuer à stimuler l’économie et réparer une grande partie des dommages économiques causés par le Brexit, poursuit Zach Meyers. Cependant, après avoir fait campagne sur ces lignes rouges, il serait très difficile pour les travaillistes de les déplacer au cours de leur premier mandat de gouvernement. Le Labour cherche plutôt à se concentrer sur la relation en matière de sécurité, dans laquelle le Royaume-Uni a beaucoup à offrir à l’UE, et à utiliser cela pour rechercher une meilleure coopération économique ».